Tourbillons, les tours, tourne encore. D’énormes flocons, épais, doux et à la fois si violents, agressifs, ils mordent, ça brûle mais c’est silencieux. Et dans la couche qui se forme, les pas laissent des traces, des ovales se suivent, réguliers, Nikita marche dans la neige.
Elle est de retour.
Le froid et la grippe, la fatigue et les dossiers, la rage de vaincre. Nager en eaux troubles, un film transparent se forme devant les yeux, on aperçoit le reste, mais il est si difforme, si inatteignable, pourtant si net.
La neige tombe encore, et Nikita avance.